Sieste...Par terre. [Pv Tohma <3]

« La vie est un rêve, c'est le réveil qui nous tue.. »

- Tutututut…Bonjour vous….

Et le réveil se tût. Et le koala ouvrit les yeux, verts décolorés, ou qui paraissaient décolorés. Et le koala grogna. Il n’aimait pas le matin. Ou plutôt il n’aimait pas qu’on le réveille. Il avait tout simplement horreur de ça. Dormir, frapper, piano étaient les seuls mots qu’il appréciait. Mais malheureusement, la vie est injuste et il faut parfois se lever. Et rien qu’à cette pensée, cela le fit encore plus grogner. Pourquoi fallait-il que le réveil existe ?
Puis, quelques minutes plus tard, Koara, alias le koala, daigna enfin se lever, oui, mon surnom n’est pas recherché, mais c’était tellement facile à trouver, que je n’ai pas été cherché loin. Ainsi, après avoir baillé pour la 50ème fois dès le matin, et grogner une enième fois, il alla se préparer pour l’école. Pourquoi fallait-il que le lycée existe, franchement ? Ah, parce que sans l’école on ne saurait même pas dire qu’on déteste les réveils ? Vraiment ? Maudit soit l’humain qui ne sait rien apprendre tout seul. Et puis, Koara n’avait pas besoin de cours, il comprenait tout tellement facilement…Mais cette mère adoptive qui lui avait fait découvrir la chose qu’il adorait le plus au monde avec dormir et frapper, insistait toujours pour qu’il ne sèche pas les cours, alors, le jeune garçon y allait, mais y dormait. Comme d’habitude. Si le rythme des animaux est dormir manger se reproduire jouer manger dormir, lui, c’est dormir, dormir, manger, frapper, et piano. S’il n’avait pas ses 16 heures de sommeil, il n’était pas en forme pour frapper. Mais pour jouer du piano il était toujours en pleine forme, étrangement.

Et la journée passa……Lentement……Aussi lentement…..Qu’une tortue aurait-eut le temps de faire 50 fois le tour de l’école si elle avait put. Même dans un lycée de fous comme le lycée Tôhoku – et là vous admirez la rime – Koara trouvait toujours le temps pour dormir, et même, dormait tout le temps, c’était le temps qui ne trouvait jamais le temps de voir Koara réveillé. Enfin bref, vous m’avez compris… Le jeune garçon était un vrai chat…Ou un koala. Au choix. Lorsque la journée de cours fut enfiiiin terminé, le jeune garçon se dépêcha de sortir, « heureux », car tout est relatif dans ce mot, lorsqu’on sait que le lycéen n’est heureux que quand il frappe ou joue du piano… Puis, se dirigea rapidement vers son appartement, enfin vers l’appartement de lui et sa mère adoptive, qu’il admirait, en n’ignorant pas que celle-ci l’admirait pour son étrange don inné. Il est vrai que jouer du piano sans lire les partitions, ce n’est pas donné à tout le monde. Hors, pour aller à son appartement, il fallait qu’il passe par le parc municipal. Oh. Il avait tout son temps alors. Il avait même le temps de dormir tiens ! – Comme s’il n’avait pas assez dormi pendant les cours -.

Alors, il observa, regarda autour de lui. Personne. Chouette. Il se posa par terre, en plein milieu du chemin dans le parc municipal, et se coucha. Si quelqu’un passait, tant pis, il se ferait marcher dessus. Et c’est alors qu’il frapperait la personne qui lui aura marcher dessus parce qu’il sera de mauvaise humeur…Ou pas…De toutes façon il s’en fichait. Il voulait dormir, et le meilleur endroit pour dormir ce n’était pas non pas le lit, ni l’herbe, ni même le banc posé juste à côté de lui, mais bel et bien le par terre, avec ses cailloux, avec les marques des excréments des animaux, avec le reste des pas des gens. Bah…C’était agréable non ? Enfin, taisons-nous maintenant. Non seulement Koara vient à l’instant de s’endormir, mais en plus, il semble que quelqu’un approche du jeune garçon. Va-t-il lui marcher dessus ? Nous le saurons dans sa réponse !

« La vie est un rêve, mais rêvez n’est pas vivre... »

Tohma Seguchi, jeune homme de 30 ans, inspirant le respect et respirant l'autorité était la personnification même de la classe, son manteaux- qui avait dû coûter des milliers, que dis-je, des millions de yens- claquait derrière lui au rythme de ses pas sûr et posés, son écharpe rouge carmin dissimulant la moitié de son visage sous son rideau sanglant et ses bottes claquant sur les gravier du chemin du parc lui donnait un côté un peu intimidant. Mais celui-ci était atténué par son grand regard bleu doux, et par son visage au trait encore enfantin. Néanmoins le physique n'est pas la seul façon de faire peur. Tohma Seguchi est le genre de personne qui en une seule phrase qui pourrait paraître totalement anodine dans la bouche d'un autre individu peut faire comprendre mille et un présage de mort. Son sourire est imperturbable, seul ses yeux son annonciateur d'un changement d'humeur.

C'est calme et sans réel sentiment que Tohma marchait sur le chemin de gravier du parc, ayant eu la chance de pouvoir rentrer plus tôt chez lui, il faisait un détour par le parc pour allez chez lui, ses bras chargé de dossier qu'il devait régler à tout pris. Tohma n'était pas du genre à marcher sur n'importe quoi et c'est ainsi que voyant une masse couché au sol il réussit à l'éviter en passant au-dessus, malheureusement, troublé par ce machin sur le sol il ne put rattraper ses affaire qui tombèrent sur l'inconnu au sol. Il ferma les yeux en entendant une suite de bruit sourd, signifiant que ses feuille, son sac et ses papiers était maintenant étalé sur le jeune garçon qui dormait sur le sol.

Il se pencha, l'air penaud et s'excusa tout en ramassant ses affaires dispersé au quatre coin du chemin. Son premier réflexe ne fut pas de voir si l'inconnu allait bien, ce qui aurait été logique vu que celui-ci était allongé, il s'en rendit compte et s'accroupi devant lui.

<<- Vous allez bien ? Demanda t-il d'un ton poli, souriant comme toujours. Vous ne devriez pas vous mettre en plein milieu du chemin, c'est dangereux.>>

Il lui tendit sa main avec amabilité, relevant ses lunettes noirs.

Il dormait. En ne rêvant de rien. Parce que lorsqu’on dort, on ne rêve pas forcément…Enfin, d’après la science, on rêve toujours, juste que parfois on ne souvient pas de quoi on a rêvé et on croit que notre nuit fut sans rêve. Mais c’est faux. Bref. Koara dormait, tranquillement, se fichant du fait que quelqu’un pouvait éventuellement lui marcher dessus. Sans ressentir les gravier qui lui piquait de partout le corps, comme un fakir sur son tapis d’épines. L’animal dort, au sommeil imperturbable. Soudain, il sent quelque chose, même s’il dort. Quelque chose vient de lui tomber dessus, il en est persuadé. Est-ce qu’un humain aurait été assez stupide pour se prendre les pieds dans les pieds de Koara pour tomber par terre ? En y réfléchissant, il y avait des personnes comme ça, assez maladroites et stupides à qui sa pouvait arriver. Dans ce cas, s’il ouvrait les yeux, il allait aperçevoir la tête à l’imbécile qui lui était tomber dessus.

Mais tout n’était pas fini, car il sentit des mains chercher des affaires, ou tout du moins il l’entendit. Ah, il c’était trompé. Ce n’était pas quelqu’un qui était tombé sur lui, mais quelques affaires de cette personne. Qu’est ce que les gens pouvaient être stupides et maladroits parfois. Passons. Koara l’entendit s’excuser, puis, aussi attentionné qu’il était, il l’entendit s’accroupir, enfin, il n’était pas sûr que l’homme – vu que c’était une voix d’homme – c’était accroupi, mais en tout cas, il était tout près de lui, penché sûrement vers lui. Et cette personne maladroite, lui demanda s’il allait bien, et qu’il ne devrait pas se mettre en plein milieu du chemin que c’était dangereux…Et nyanyanya. Bref, le genre de baratin que toute personne normale voyant un déluré comme Koara dirait. Et, au plus profond lointain de la mémoire auditive du jeune garçon, celle-ci lui disait qu’il connaissait cette voix, il l’avait déjà entendu. Mais où ? A la télé, sûrement…Oui, certainement.

Dans un soupir, le jeune garçon ouvrit ses yeux verts décolorés. Il regarda l’espèce de blond qui avait lui aussi les yeux verts vu qu’il avait enlevé ses lunettes noires, lui tendre la main en souriant.

Bah… Sa partait d’un bon sens. Alors pourquoi refuser la main de quelqu’un ? Mais cet homme l’avait réveillé. Alors il n’accepterait pas sa main. Logique stupide. Même pour un koala qui s’accroche à tout. Enfin que dis-je…Surtout pour un koala qui s’accroche à tout. Mais tant pis, Koara regarde le blond, avec un regard neutre, sans émotion particulière, si ce n’est qu’il vient juste de se réveiller, donc qu’il dort encore un peu…Même après avoir dormit deux minutes même pas.

- Je vais parfaitement bien. Tu m’excuseras, mais je n’ai besoin de personne pour me relever.

Il se releva tout seul, comme un grand, ne prenant même pas la peine de s’épousseter, et regarda la personne en face de lui. Maintenant qu’il l’avait en face de lui, Koara venait de se souvenir d’où il l’avait vu. Enfin surtout entendu. Même s’il ne mémorisait rien de ce qui ne l’intéressait pas, il se souvenait vaguement avoir vu cet homme à la télé. Donc, c’était bel et bien une célébrité, ou alors juste un figurant.

- Et puis, sachant que tu as l’air assez connu, je ne ferais que te salir la main.

Dit-il sur un ton ironique. Car Koara en avait rien à faire de salir les mains aux célébrités. Il s’en moquait comme de sa dernière petite chaussette qu’il portait à l’instant. D’ailleurs, preuve que de toutes façon, il se fichait même du respect et un peu de la politesse, était qu’il tutoyait les gens, même si sa mère adoptive lui disait toujours de les vouvoyez, le jeune garçon ne l’écoutait pas – pour une fois – et continuait d’avoir ses habitudes d’ancien enfant des rues en les tutoyant.

- J’aurais put te frapper, vu que tu m’as réveillé. Mais, mon piano m’attends. Et je préfère consacrer mon temps à jouer plutôt que de frapper inutilement.

C’était dit. D’une franchise sans bords, Koara avait clairement décrit ses pensées. Sans sourire, d’un air las, d’un ton neutre. Comme d’habitude. Un vrai sale gosse quand on y repensait. Mais, le koala avait finit de parler. Qu’allait répondre l’autre à présent ?

Le jeune garçon sembla se réveiller et ouvrit ses yeux et le toisa- oui le toisa, c'était bien le mot pour décrire la façon dont il le regardait - blasé et ignorant avec arrogance sa main il lui fit part de sa façon de pensée avec une insolence que Tohma n'avait pas l'habitude d'entendre à son égard, son sourire tiqua légèrement et il ferma sa paume avec lenteur.

Le blond se releva et remit son écharpe et ses lunettes bien en place en gardant son air rayonnant, ne laissant aucune indice que ce qu'il pouvait bien penser à cet instant, ses doigts tripotant sa manche avec acharnement. Cet étudiant n'avait pas l'air très aimable et sympathique, cela ne dérangé absolument pas Tohma tant que ce gars évitait de l'insulter de cette façon. La voix insolente du jeune homme retentit encore pour le plus grand déplaisir du directeur d'une des plus grande maison de disque - sinon la plus grande - de Tokyo.

<<- Et puis, sachant que tu as l’air assez connu, je ne ferais que te salir la main.

-Quel charmante attention, rétorqua t-il avec une pointe d'ironie quasi interceptible.

Il en avait connu des abrutis, mais ce genre de personne l'énervé toujours autant. C'était horripilant de ce faire traiter comme ça sans aucune raison.

- J’aurais put te frapper, vu que tu m’as réveillé. Mais, mon piano m’attends. Et je préfère consacrer mon temps à jouer plutôt que de frapper inutilement.

-Je ne pense pas que des mains bonne à frapper à tout-vas peuvent avoir du talent. Tohma se maudit tout de suite pour cette phrase qui ne lui ressemblais absolument pas, elle était sortit toute seul laissant place à un visage sérieux et dur. Il se reprit, reprenant un ton joyeux. Enfin je veux dire, vous jouez du piano, vraiment ? Vous faites partit d'un groupe. C'est fascinant, vous vous intéressé à la musique ? >>

Totalement perdu dans sa tentive vaine de rattrapper sa gaffe il ne pensa même pas à partir pour mettre fin à cette conversation qui l'agaçait déjà.

[ "interceptible" : Si quelqu'un trouve un mot plus français il deviendra mon meilleur ami. ]

[Je cherche, je cherche. <= *tiens a devenir son meilleur ami, vous n'hallucinez pas XD* c'est pas imperceptible plutôt en fait ? '___']

Non, contrairement à ce que vous pourriez penser, Koara ne provoquait pas les gens. Pas du tout. Il était juste tellement franc et naturel, et ses pensées étaient tellement froides et méchantes, que qu’on le veuille ou non, à chaque fois qu’on lui parlait, on ne l’aimait pas. Sauf si on était fou, et qu’on adorait ce genre de personne étrange et incompréhensible. Ainsi, lorsqu’il entendit le blond lui dire qu’il ne pensait pas que les mains bonnes à frapper à tout-vas avaient du talent, cela ne lui fit aucun effet. Du talent. Il s’en contre-fichait du talent. Lui tout ce qu’il voulait, c’était comme les hippies, vivre en harmonie avec la…non pas la nature, mais la musique. Vivre dans cette mélodie tellement douce que sa se voyait clairement dans ses yeux lorsqu’il jouait, il adorait le simple fait d’être sur un piano et d’y jouer. Et ce, depuis qu’il l’avait rencontré, ce son du piano. Bien sûr, il y avait les autres instruments, mais ils étaient beaucoup moins intéressants.

Le blond poursuivit, en reprenant bizarrement un ton joyeux. Soit il était schizophrène, soit il aimait avoir l’air tout gentil. Au choix. En tout cas, Koara ne s’en préoccupait pas. Il l’entendit, se reprendre, comme quelqu’un ayant dit une bêtise, et lui blablatez sur la musique. Non. Il ne faisait partie d’aucun groupe, parce que pour lui la musique c’était sur son piano, point barre et personne autour sauf peut-être les gens qui veulent le voir. Et oui, il s’intéressait à la musique, mais juste au piano. Mais la question se posait. Pourquoi cet homme parlait-il de ça, avec un air aussi enjoué ? Peut-être cela avait-il un rapport au fait qu’il passait à la télé…Où avait-il déjà put bien entendre sa voix… Soudain, un flash back remonta, un camarade faisant écouter à un autre une interwiew…Mais oui mais oui ! Il s’en souvenait maintenant ! Ce blond était comme lui ! Enfin comme lui, tout était relatif dans la vie… Dirons nous qu’ils avaient au moins un point commun. Ils jouaient du piano tout les deux.

Alors, sentant que c’était à lui de répondre, avec un air tellement décontracté et neutre, il répondit :

- Je ne fais partie d’aucun groupe. Oui, je suis intéressé par la musique, c’est logique si je joue du piano. Et je me contre-fiche du talent. Même si tous les gens autour de moi ne cesse de piailler sans cesse « ce garçon à un don inné » je m’en moque. Tout ça parce que pour eux, jouer une musique de mémoire, juste après l’avoir entendu c’est un miracle, un prodige. Ils sont justes idiots, c’est tout.

Franc, très franc, trop franc. Surtout lorsque sa concerne le piano. Voilà qui était Koara Yuuki Seijaku. Non pas qu’il parlait trop, vu que souvent il détestait parler, mais souvent il avait besoin de le dire. Il s’en contrefichait des gens qui lui disait qu’il était un prodige. Complètement. Pour lui, tant qu’il jouait, c’était bien. Et, le jeune garçon n’avait pas fini de parler. En effet, dès qu’un sujet l’intéressait, il s’y accrochait tel un koala sur une branche.

- Pour moi, le piano c’est juste un moyen de vivre une aventure tellement extraordinaire, que même les aventuriers des films américains et leurs aventures de pacotilles, ne pourront jamais battre.

Le pianiste est le plus grand aventurier du monde. Celui qui découvre comme un trésor des morceaux sur un tas de touches. Encore mieux qu’un informaticien.